Il y avait longtemps que je n’avais pas découvert une série à sa sortie mais la petite description dévoilée pour The End of The F***ing World m’intriguait trop pour attendre… Avec la promesse d’un road trip de deux adolescents, l’un psychopathe en herbe, James interprété par Alex Lawther, l’autre assoiffée de liberté, Alyssa incarnée par Jessica Barden, les personnages font de cette série sombre – et parfois sordide, une perle à ne pas passer à côté ! Dans un format court de vingt minutes parfait à mes yeux et sous ses airs vintage, se dévoile une fable touchante aux accents désenchantés qui n’est pas sans faire penser à la création dramatique Skins, que je porte sincèrement dans mon cœur et qui confirme mon affection pour les productions audiovisuelles anglaises. Et d’autres références sont trop certaines finalement avec la superbe colorimétrie patinée et intense en contraste, l’histoire à la Bonnie and Clyde ou la composition sonore rétro façon Pulp Fiction. Les sonorités sont vraiment incroyables oui… Il y a pour ma part des découvertes mais aussi quelques uns de mes coups de cœur délicats qui s’y trouvent comme We Might Be Dead By Tomorrow de Soko. C’est un point important à mes yeux et pour une première saison avec de courts épisodes, c’est un véritable cadeau d’avoir une si belle bande originale. Ainsi, à l’interrogation « As-tu aimé ? », le « oui » se forme aisément avec la précision de l’avoir dévoré en une soirée, ce qui reste curieux pour moi qui suis loin d’être une sériphile et qui confie ainsi mon coup de cœur pour celle-ci.
